Le Régime Alimentaire de nos Ancètres Chasseurs – Cueilleurs
Vous avez surement déja entendu parler du « régime paléolithique », aussi appelé « régime paléo » ou encore « régime préhistorique ». Il est basé sur un principe très simple : nous devons manger ce que nous sommes programmés pour manger ! La société dans laquelle nous vivons ainsi que notre alimentation ont évolué beaucoup plus vite que notre corps.
Le régime paléolithique n’a pas été « inventé » : il correspond à ce que les premiers humains mangeaient spontanément, de façon naturelle. On en entend parler depuis que Dr S. Boyd Eaton publiait, en 1985, un article intitulé Paleolithic Nutrition dans le prestigieux New England Journal of Medicine1. Radiologiste et anthropologue médical, Dr Eaton émettait alors l’opinion que l’alimentation idéale correspondrait à celle de nos ancêtres de l’âge de pierre. En autant que l’on puisse en juger à partir des populations actuelles vivant encore comme à cette époque, il semble que nos aïeux ne connaissaient pas les maladies dégénératives. On croit même que leur excellente forme physique leur aurait permis de facilement rivaliser avec les athlètes modernes.
La théorie de Dr Eaton stipule que ce sont nos gènes qui déterminent nos besoins nutritionnels. Comme le génome humain n’aurait évolué que de 0,02 % en plus de 40 000 ans, c’est dire que nous possédons les mêmes gènes que nos ancêtres préhistoriques. Par conséquent, l’alimentation de cette époque nous conviendrait tout à fait.
Depuis 1985, divers scientifiques se sont mis à étudier cette époque et ont déterminé quelles étaient les pratiques alimentaires des chasseurs-cueilleurs d’alors. Un de ces chercheurs, Loren Cordain, docteur en éducation physique, a publié un livre, adapté à la culture américaine, qui décrit la diète telle qu’on devrait la suivre à notre époque.
Loren Cordain n’est pas le premier à mettre en évidence les avantages de la diète de nos ancêtres lointains. En effet, un éminent médecin français, Dr Jean Seignalet, décédé en 2003, a publié en 1996 un livre sur la diète ancestrale, intitulé L’alimentation ou la troisième médecine. Son ouvrage vient d’être réédité pour la cinquième fois. Au cours de sa carrière, Dr Seignalet a utilisé la diète ancestrale avec beaucoup de succès contre des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques et l’arthrite rhumatoïde ainsi que des maladies que la médecine classique a de la difficulté à traiter, comme la fibromyalgie.
En fait, à l’échelle de l’évolution nous sommes toujours « fait » pour manger et bouger comme le faisaient nos ancêtres chasseurs cueilleurs il y a plus de 100 000 ans.
– On mange à sa faim
– On mange quand on a faim
– On ne compte pas les calories
– Fini les coups de barre et les fringales
– Niveau d’énergie général du corps amélioré sur toute la journée, le système digestif dépense moins d’energie et digère mieux
– Vaste choix d’aliments VRAIMENT sains (voir pyramide ci-dessous)
– On mange du bon gras riche en Omega 3 (qui nous rassasie)
– On mange de bonnes protéines sans complexer…
– On fait le plein d’antioxydants, vitamines et minéraux
– Finies les séances de sport/torture d’1h30.
20 à 30 minutes d’activités physiques explosives, suffisent, quelques soit votre régie alimentaires
vous pouvez également introduire 2 séances de cardio de 30 à 45 min par semaine (jogging, velo…)
– Réduction des inflammations et de toutes les maladies inflammatoires
– Meilleur sommeil, meilleure récupération
– Davantage de confiance en soi
– Davantage de libido
– On ne passe plus son temps à penser à la nourriture
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Les grands principes
Les objectifs
- Perte de poids.
- Amélioration de l’état de santé en général.
- Disparition de la fatigue (plus d’énergie).
- Disparition des problèmes de digestion et des reflux d’acidité.
- Dégagement des sinus, disparition des raideurs matinales, normalisation des fonctions intestinales (chez certaines personnes).
- Prévention de plusieurs maladies : maladies cardiovasculaires, ostéoporose, syndrome X (diabète de type 2, hypertension, hypertriglycéridémie, obésité).
- Soulagement possible de certaines maladies auto-immunes : maladie coeliaque, dermatite herpétiforme, arthrite rhumatoïde, sclérose multiple, syndrome Gougerot-Sjögren.
Les grandes lignes
La diète paléolithique supprime carrément deux des quatre grands groupes d’aliments, soit les produits laitiers et les céréales (dont le pain). Elle fait partie des régimes faibles en glucides (low carb). Elle ne comprend que 22 % à 40 % de glucides, ainsi que 19 % à 35 % de protéines, et 28 % à 47 % de lipides. En comparaison, l’alimentation nord-américaine typique comprend de 50 % à 60 % de glucides.
Les aliments autorisés
- Toutes les viandes maigres, les volailles, les poissons et les fruits de mer, ainsi que les oeufs.
- Tous les fruits et les légumes pauvres en amidon.
- Toutes les noix et les graines (graines de tournesol, amandes, etc.).
Les aliments à consommer avec modération
- Les huiles pressées à froid.
- Les avocats.
- Le thé, le café et les boissons alcoolisées.
- Les fruits séchés.
Les aliments à supprimer
- Tous les produits céréaliers.
- Toutes les légumineuses.
- Tous les produits laitiers.
- Tous les produits transformés ou en conserve.
- Tous les légumes riches en amidon (pomme de terre, manioc, igname, etc.).
- Les viandes grasses.
- Les aliments salés.
- Le sucre.
- Les boissons gazeuses.
Avec ce régime, il n’est pas nécessaire de compter les grammes de glucides ou même les calories que l’on consomme. La principale règle est de cesser de manger dès qu’on est rassasié.
Nuance
Selon la théorie, on peut adhérer à cette diète en se donnant une certaine marge de manoeuvre, c’est-à-dire en s’octroyant un, deux ou, au maximum, trois repas « à notre goût » par semaine. Ces quelques repas étant composés d’aliments « non approuvés », ils serviraient de filet de sécurité et faciliteraient l’adoption de ce nouveau mode de vie
Nos ancêtres
(il y a des dizaines de milliers d’années) étaient des chasseurs-cueilleurs et mangeaient ce qui était à leur disposition dans la nature : de la viande, du poisson, des légumes (les vrais), des fruits, des baies et des fruits à coques.
À l’inverse,
en mangeant des aliments qui sont arrivés tardivement (en termes d’évolution) dans notre assiette, nous avons tendance à stocker les graisses et à développer des maladies de types cardio-vasculaires et cancers (entre autres). Ces aliments « nouveaux » sont principalement les céréales (arrivées avec l’agriculture il y a 10 000 ans), les produits laitiers, les produits sucrés, raffinés, transformés et les acides gras insaturés trans néfastent pour la santé.
LE MENSONGE DES PRODUITS LAITIERS
Le lait est un aliment qui a été introduit tardivement dans l’alimentation des hommes. Il n’était pas consommé par les hommes du paléolithique. Une partie des humains actuels ne peut d’ailleurs pas le digérer correctement.
Actuellement, le discours des autorités sanitaires françaises, c’est qu’il faut manger beaucoup de produits laitiers pour s’assurer un apport en calcium conséquent afin de couvrir les besoins de notre organisme. Ces besoins sont d’ailleurs fixés par ces mêmes autorités, qui pourraient être influencées par les lobbys du lait. Les valeurs données par l’OMS sont, elles, beaucoup plus basses.
Pourtant, non seulement une consommation trop importante de calcium serait liée à des risques accrus d’accidents cardio-vasculaires mais le lait contiendrait aussi des substances nocives pour notre organisme comme des hormones de bovins, des phtalates et du lactose. Le lait est donc considéré comme impropre à la consommation dans l’alimentation paléolithique.
Les besoins en calcium seraient largement couverts par cette alimentation. De plus, comme celle-ci privilégie la consommation de fruits et légumes, et bannit l’utilisation du sel, elle permet de réduire les besoins en calcium alors que l’alimentation moderne a tendance à l’augmenter.
LES CÉRÉALES ET LÉGUMINEUSES
Comme le lait, les céréales et les légumineuses ne sont consommées que depuis peu par les êtres humains. Elles contiennent des éléments qui présentent un danger pour notre organisme. Certaines céréales contiennent, par exemple, du gluten, une substance qu’une part importante de la population ne peut pas assimiler correctement et qui peut provoquer des maladies auto-immunes, des migraines, des ballonnements et de nombreux autres problèmes. Mais, les céréales et légumineuses apportent également des anti-nutriments dont la consommation peut provoquer une difficulté à assimiler les minéraux. Elles peuvent donc favoriser les carences.
Pour tout cela, et parce que les céréales n’étaient pas un aliment de nos ancêtres, elles sont interdites dans l’alimentation paléolithique. La pomme de terre présentant les mêmes problèmes, elle est également déconseillée.
LE CAS DES ALIMENTS INDUSTRIELS
Les aliments qui sortent des usines sont souvent bourrés d’additifs et autres substances nocives. De plus, leur teneur en sel et en sucres à l’Index Glycémique élevé en font des ennemis de la bonne santé. Ils n’étaient pas non plus dans l’assiette de nos ancêtres. Pour ces raisons, ils sont donc bannis de l’alimentation paléolithique. Cela permet en partie d’éviter les problèmes liés à un Index Glycémique haut qui peuvent favoriser l’apparition du diabète et de l’obésité.
L’IMPORTANCE DES GRAISSES
Pendant longtemps, les graisses ont été pointées du doigt comme étant la source de l’épidémie d’obésité dans nos sociétés. Pourtant, malgré les campagnes contre le gras, cette épidémie n’a fait qu’empirer. Le problème viendrait en réalité d’un problème plus large : la surconsommation calorique, que ce soit à cause des graisses ou des sucres.
La graisse ne poserait donc pas de problème tant que l’apport calorique global respecte nos besoins. En revanche, ce qui serait un souci, c’est le déséquilibre entre la consommation d’oméga 6 et d’oméga 3. On sait qu’une consommation trop importante d’oméga 6, par rapport aux oméga 3, favorise un état inflammatoire dans notre organisme. Or, l’alimentation moderne présente ce type de déséquilibre. Les hommes paléolithiques, eux, consommaient beaucoup plus d’oméga 3 que nous et évitaient cet état inflammatoire qui peut aboutir à des cancers, de l’arthrose et des maladies cardiovasculaires.
L’APPORT EN MICRO-NUTRIMENTS
L’alimentation du paléolithique était riche en végétaux, c’est pourquoi il est conseillé de consommer une grande quantité de légumes et de fruits. Grâce à eux, l’apport en vitamines, minéraux et fibres couvre mieux les besoins de l’organisme humain, évitant ainsi les carences.
L’arrêt de la consommation de sel (chlorure de sodium) permet également d’éviter de développer de l’hypertension. Ces deux changements permettent d’améliorer l’équilibre acido-basique dans l’organisme.
Les bénéfices pour la santé
Ils peuvent se résumer ainsi : les besoins de l’organisme sont moins parasités par d’éventuelles intolérances, celui-ci fonctionnera donc de façon plus économique. De plus, il reçoit une quantité moindre de substances qui lui sont nocives ou inutiles et il ne s’en porte que mieux.
L’alimentation paléolithique permettrait donc de réduire l’apparition de nombreuses maladies parmi lesquelles on peut trouver les cancers, les maladies cardio-vasculaires, les maladies dégénératives et auto-immunes, les problèmes osseux, articulaires, le diabète, etc.
Il serait donc possible de vivre en meilleure santé.
La prise de masse et l’alimentation paléo
Beaucoup de critiques se portent sur la difficulté de faire une prise de masse en mode paléolithique parce que l’apport en glucides serait insuffisant. Mais, l’alimentation paléolithique n’est pas forcément pauvre en glucides. L’apport de fruits et légumes, ainsi que de tubercules, peut couvrir les besoins caloriques et glucidiques de la construction musculaire.
De plus, il est possible de piocher dans certaines céréales moins problématiques comme le sarrasin et le riz basmati si les besoins sont vraiment trop grands. Rien n’empêche alors de faire une prise de masse correcte.
Avis d’utilisateur
Avant de pratiquer l’alimentation paléolithique, je souffrais fréquemment de maux de ventre. Je mangeais beaucoup de pâtes, de riz, d’avoine, de produits laitiers et je me méfiais des graisses. En musculation, j’avais des résultats même si je n’ai jamais reussi à sécher autant que je le voulais sans perdre beaucoup de muscles.
La transition vers l’alimentation paléolithique a été rude, j’ai tout changé d’un seul coup et je n’ai pas réussi à manger suffisamment de calories pour maintenir mon poids. Cela s’est donc soldé par une perte de poids assez rapide d’environ 5-6 kilos. Perte de muscle, mais aussi de graisse car je me suis retrouvé à un niveau de sèche que je n’avais jamais atteint. J’ai eu plusieurs séances très dures à supporter et une perte de performances assez logique.
Mais, comme je ne voulais pas trop perdre non plus, j’ai forcé sur la consommation de tubercules afin d’apporter plus de glucides à mon organisme. Mon poids et mes performances se sont stabilisés. J’ai ensuite ajouté du sarrasin à ma diète pour commencer à reprendre de la masse.
Depuis, je gagne petit à petit de la masse musculaire et je me suis débarrassé des problèmes de ballonnements ainsi que des maux de ventre. Je dois donc dire que, pour moi, le regime paléo fonctionne. C’est un peu contraignant, mais mon alimentation d’avant ne me manque pas.
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Conclusion :
Nos Corps ne sont pas faits pour consommer certains aliments, mais l’industrie agro-alimentaire pesant des milliards d’euros nous jette de la poudre aux yeux afin d’engranger toujours plus de bénéfices avec des messages toujours plus vendeurs et illusoires les uns que les autres. Vous vous demandez peut etre « Quelle est la liste des aliments « autorisés » dans le paléo ». Voici à quoi ressemble la pyramide alimentaire du régime paléolithique ( Voir pyramide ci dessus). Vous pourrez ainsi deviner quelle est la liste des aliments paléo ou non, cependant rappeler vous que des écarts sont permis pour palier aux manques et aux difficultés d’adaptation si ils se manifestent.
Notre Avis : Le principe de ce régime ou de ce mode de vie est très intéressant lorsqu’il est suivi à 75% cependant Soyez attentifs car
- Ce régime peut induire l’effet yo-yo à cause de la perte de poids rapide des deux premières semaines si le suivi n’est pas bien progressif et bien controlé.
- S’il arrivait qu’une personne suive ce régime sans se préoccuper de manger une grande variété d’aliments parmi ceux qui sont permis, des déficits nutritionnels seraient à craindre, car le rythme alimentaire peut vite devenir monotone pour qui ne varie pas suffisamment ces aliments.
- les difficultés d’adaptations sont réels pour une vie sociale épanouie qui propose des saveurs culinaires très diversifiés pas toujours recommandé « paléo »
- Les interdits de ce régime sont a relativiser car des écarts peuvent etre réalisés pour combler les manques et les difficultés d’adaptations.
- Un déficit en vitamine D peut être à prévoir à court terme, surtout pour les habitants des régions du nord. Il faudrait alors compenser par la prise de suppléments. Cependant nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui sont en carences de vitamines D quelques soit les régimes alimentaires suivis alors à surveiller pour tout le monde.
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Même si la diète paléolithique proposée par Loren Cordain n’induit pas de carences nutritionnelles, cela ne veut pas dire qu’elle est à suivre sans adaptations nécessaires, car sa ligne directrice relativement restrictive peut devenir un facteur préoccupant pour qui ne varie pas suffisamment ces aliments. Cette diète est bien loin de nos habitudes alimentaires et le plaisir de manger peut y être occulté alors rester créatif ! Par ailleurs, nous nous rejoignons tous sur le fait que nos maladies de civilisation proviennent d’un manque d’activité physique et d’une consommation trop élevée d’aliments industrialisés, transformés et trop sucrés.
Mais pas nécessairement d’une consommation trop élevée de céréales entières, de légumineuses et de yaourt nature. D’ailleurs, un autre des régimes les plus reconnus au monde, le régime méditerranéen, vise les mêmes bénéfices que la diète paléolithique, bien qu’il autorise les produits céréaliers, les légumineuses et un peu de produits laitiers. Par ailleurs, une étude récente à prouver que la consommation modéré de fromage était favorable pour la santé, car il existe du bon gras et du mauvais gras. (voir l’article bon ou mauvais gras ?)
Je suis moi-même le régime paléo depuis pas mal de temps maintenant et je peux vous dire que cela à complétement changé ma vie! J’ai même décidé de créer un site web pour partager les recettes paleo avec tout le monde. Si ça vous intêresse venez me rendre visite! A bientôt!
Cécile
pour moi vos régimes sont bon « mais a condition « de pratiquer le sport
pour obtenir un résultat efficace ^_^
cordialement
ce régime paléo est très bon mais graduelle parce que c pas facile pour moi :/