Les Allergies et notre Muqueuse Intestinale

Les allergies et notre muqueuse intestinale

Nous altérons l’efficacité de notre filtre intestinal par la consommation de matières gluantes, collantes et congestionnantes. S’en suit une baisse conséquente de l’assimilation et une augmentation de la fermentation, de l’inflammation et de la sur-prolifération pathogène de micro-organismes qui altèrent alors l’efficacité de notre système immunitaire. Les agents épurateurs de notre organisme vont alors tenter de nettoyer notre intestin encombré et congestionné, seulement ceux-ci manque de précision et ne travaillent pas à l’échelle de notre filtre intestinal qu’ils vont alors endommager… Malheureux dommage collatéral, notre système n’était pas prévu pour faire face à une telle situation. Maladies auto-immunes, troubles colopathiques, allergies alimentaires, sautes d’humeurs et émotions orientées vers le négatifs, ces troubles sont tous liés, en plus ou moins grande partie, à l’état de notre muqueuse intestinale et à notre consommation de produits industriels.

Les tests de dépistages d’intolérances ou d’allergies à des produits alimentaires ne sont pas fiable. A titre d’exemple, pour être diagnostiqué intolérant ou allergique au gluten, il faut que des protéines passent dans notre sang sans avoir préalablement été décomposées en acides aminés, et ce en quantité suffisante pour qu’elles puissent être détectés lors de la prise de sang. Ceci témoignerait donc d’une altération évidente et importante de notre filtre, barrière, muqueuse intestinale.

 

Pourquoi et comment devenons nous « allergique ou intolérant » à un aliment ?

 

Mais le gluten est une protéine très complexe, une protéine est une chaîne d’acides aminés liés entre eux, et plus une protéine est complexe, plus cette chaîne est longue. Afin de pouvoir assimiler les acides aminés dont notre organisme a besoin, il nous faut séparer, rompre les liaisons qui lient ces acides aminés. Cela se fait lors de la digestion, par des sécrétions d’acides chlorhydrique et sulfuriques. Vous l’avez compris, pourquoi consommer des protéines complexes lorsqu’on peut consommer des acides aminés libres directement assimilables comme ceux que nous pouvons trouver dans les végétaux, ne nécessitant pas ces sécrétions pour être assimilables, ne stimulant donc pas nos organes et glandes, permettant d’économiser un maximum d’énergie pour d’autres processus homéostasiques !

Or, notre civilisation étant majoritairement dans une inertie de décadence, notre épigénétique, nos organes et glandes, notre capital minéral, s’affaiblissent de génération en génération, à tel point que même des enfants arrivent au monde avec des déficiences spécifiques au niveau de leurs organes. Tout cela pour dire que le gluten est une chaîne d’acides aminés extrêmement longue, qui a été rallongée depuis la seconde guerre mondiale afin de donner une pâte plus gluante et élastique qu’autrefois afin de résister au pétrissage mécanique brutal imposé par les machines et l’industrialisation. Nos souches de blé moderne ont donc été spécifiquement sélectionnées et raffinées afin de donner une farine la plus « naturellement » riche en gluten possible. Sauf que ces lacunes s’ajoutent à cela, ayant une capacité digestive amoindrie, des surrénales faibles par rapport à leur état normal, des foies et des pancréas affaiblis, notre capacité à digérer le gluten, et surtout en cette quantité, est quasi nulle !

Ces protéines gluantes vont alors tapisser notre paroi intestinale, réduisant de façon non négligeable notre capacité d’assimilation, nous obligeant à manger beaucoup et des produits concentrés afin d’en tirer l’énergie nécessaire à notre fonctionnement primaire, nourrissant des souches de micro-organismes qui vont se développer afin de nettoyer le milieu engorgé, comme le fameux Candida Albican, générant une réaction de la part de notre système immunitaire qui lui ne travaille pas à l’échelle de notre filtre intestinal et va alors dégrader notre muqueuse. On parle alors de maladie auto-immune, d’hyper-perméabilité intestinale, comme si notre système immunitaire devenait fou… Et là c’est le début de la dégénérescence, en effet plus ces trous vont s’agrandir, et plus des protéines de moins en moins complexe pourront passer et générer des réactions inflammatoires que nous considérons comme des allergies.

Au moyen/long terme, le gluten détériorera donc notre muqueuse jusqu’à ce point donc dans tous les cas il n’est pas bon d’en consommer, qu’on soit dépisté intolérant ou non. Et quand bien même la propagande médiatique tendrait à tenter de nous faire croire qu’arrêter le gluten pourrait nous carencer, c’est bien l’inverse qui se produit ! Ceci explique pourquoi, arrivé à un certain âge, et de plus en plus jeune au fur et à mesure des générations, alors même que nous en avons consommé toute notre vie, nous puissions progressivement devenir intolérant voire même allergique !

Et les additifs alimentaires, la consommation excessive de légumineuses non préparées et non germées, les protéines en poudres, le sel et le sucre sous leur forme cristalline, les produits et pseudo-aliments industriels transformés, ainsi que bien d’autres aliments acidifiants, congestionnants non adaptés à notre espèce, générant des mucus sont clairement à mettre en cause !

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Allergie, mais pas que ! La décadence…

 

Mais ce n’est pas parce que les protéines de gluten ne sont pas en quantité suffisantes dans notre sang pour pouvoir être détectées qu’elles n’y sont pas présentes, et ces dernières étant similaires aux opioïdes nous y sommes accroc, elles influent sur notre cerveau, notre humeur et nos comportements, déclenchant chez nous de l’hyperactivitée, des troubles anxieux, de la nervosité, de l’impulsivité et de la compulsivité, des crises de nerf et tout un tas d’émotions négatives elles-mêmes acidifiantes !

Des protéines comme la caséine des produits laitiers vont elles aussi passer dans notre sang et influer sur notre cerveau et donc sur nos comportements, perturbant l’équilibre notre notre microflore intestinale qui influe également sur nos envies, notre perception des goûts et des odeurs, notre humeur, mais également sur la qualité et l’efficacité de notre système immunitaire.

La consommation de levures industrielles, que nous retrouvons dans le gluten mais également dans beaucoup de produits fermentés industriellement, comme le vinaigre, l’alcool, ou encore les sources de glutamate monosodiques, vont apporter des souches de micro-organisme qui n’ont normalement rien à faire dans notre intestin. Nous allons ensuite nourrir ces souches par les dépôts et matières congestionnantes que nous allons apporter quotidiennement. Celles-ci vont alors se développer et, notre système immunitaire ne sachant faire la différence entre ces souches et nos cellules, car ces micro-organismes pathogènes possèdent une partie de leur ADN similaire à la notre, va alors attaquer les cellules de notre corps. Des micro-organismes tels que le Candida Albican vont alors augmenter pour faire face à cette invasion et nous rentrons dans un cercle vicieux dont il n’est pas facile de se dépétrer si nous ne sommes pas informé. Et à ce sujet, la France a bien 20 ans de retard. Serait-il possible que la diffusion des informations au niveau des personnes compétentes soit lui aussi obstrué ??? Et par quelle(s) industrie(s) ???…

Puis, petit à petit, d’autres protéines encore plus petites viendront à passer notre filtre intestinal, certaines algues japonaises noires dont on ne connait même pas le nom, celles contenues dans les arachides et les oléagineux, celles contenues dans le blanc d’oeuf, puis passeront à un moment donné d’autres substances qui généreront des allergies comme la cannelle par exemple ou des produits chimiques.

Lorsque la médecine officielle prescrit des régimes dits « sans résidus », à base de pâtes, de riz, de pommes de terre, aux personnes ayant des troubles colopathiques, alors même que ce sont les aliments les plus congestionnant et qui génèrent le plus de mucus et de dépôts qui soient, qui induisent et maintiennent l’inflammation ainsi que l’état de dysbiose de notre microbiote intestinal. Voyez vous le paradoxe ? Cette même médecine affirme que ces maladies sont « à vie » et qu’on ne peut en guérir, que simplement la rémission est envisageable, gardant alors le patient à vie sous médicaments eux même hautement acidifiants ! Si nous ne pouvons donc parler légalement parler de guérison, sachez qu’un nombre conséquent d’individus ce sont sorti de ce cercle vicieux, ne manifestent plus ces symptômes et n’ont plus besoin de ces médicaments ! Appelez ça comme vous le voulez… Ce n’est pas pour rien que les personnes atteintes de crohn, de rectocolites hémorragiques et autres MICI, ont généralement des problèmes importants d’allergies alimentaires. Si ces régimes sans résidus réduisent le temps passé aux toilettes, c’est grâce au bouchon qu’ils génèrent dans les intestins et le côlon, laissant les matières putréfier à l’intérieur de ceux-ci. Il est donc normal que lorsque nous arrêtons d’obstruer notre intestin par ces apports totalement inadéquats, les selles soient acides et douloureuses, elles seront toutefois mieux à l’extérieur qu’à l’intérieur…

On pourrait presque nous faire croire que nous sommes allergiques à la salade pour peu que nous ayons un intestin irrité qui n’accepte pas les fibres végétales…
De même, certaines personnes peuvent ne pas tolérer un aliment simplement car certaines déficiences métaboliques leur en empêchent, c’est par exemple le cas des produits gras, même des plus physiologiques comme la jeune coco fraîche ou l’avocat, qui peuvent générer une chaleur excessive aux mains ou à l’inverse les mains glacées, un gonflement des paupières, après en avoir consommé. Dans ces cas, il s’agît le plus souvent d’une faiblesse hépatique qu’il serait bon de prendre en charge par la consommation de plantes amères.

 

Allergique aux fruits ?

 

Certaines personnes sont même « allergiques » à certains fruits, c’est à dire que lorsqu’ils mangent un fruit spécifique, celui-ci va générer chez eux une réaction peu agréable.

Vous connaissez peut être quelqu’un qui ne peut pas manger de pomme sous peine de passer sa journée aux toilettes ? Avoir des gonflements ? Nous avons tellement été privé de cette source fabuleuse d’énergie que sont les fruits et la multitude de principes actifs qu’ils contiennent, que notre corps va en profiter pour relancer tout un mécanisme d’élimination. Mais comme nous ne cessons d’obstruer notre organisme, que nous ne permettons pas à nos émonctoires de jouer leur rôle, par exemple en continuant de consommer du gluten, des céréales et des produits laitiers, du sel, ce dernier est comme pris « le cul entre deux chaises ». Nous parlons alors d’allergies croisées, « d’allergies » qui ne sont effective que parce que nous continuons d’obstruer notre organisme. Nous avons appris à avoir peur de toute manifestation et à l’empêcher, la camoufler, quand bien même celle-ci serait une tentative de notre corps pour aller vers le mieux. Dans tous les cas, les allergies sont liées à l’altération de notre muqueuse intestinale, à la congestion de celui-ci, à l’état d’acidose de notre terrain et à l’état de dysbiose de notre microbiote intestinal induisant une déficience de notre système immunitaire qui n’agît plus de façon la plus favorable et transparente qui soit.

Il suffirait d’arrêter d’obstruer notre organisme par les divers poisons quotidiens que nous consommons, de l’aider à s’épurer en utilisant divers outils, comme par exemple les téguments de psyllium blond, les graines de chias, éventuellement les lavements maisons, les jus verts dans un premier temps puis les smoothies prébiotiques, certains probiotiques sans excipients ni souches streptocoques, d’ouvrir les autres émonctoires que sont les reins, d’épurer notre lymphe, en utilisant par exemple de la poudre de fenugrec dans nos jus ou en mixant des graines germées avec nos bananes bien mûres, tout en recommençant à consommer ces fruits en toute petite quantité, même s’il ne s’agit que d’un dixième de ce fruit, afin de permettre à notre corps de se nettoyer, tout en ajustant en conséquence si les réactions se font trop fortes ou qu’à l’inverse nous commençons à pouvoir en consommer de nouveau.

La prochaine étape sera alors de régénérer notre paroi intestinale plus ou moins lésée afin de réduire les allergies auxquelles nous sommes soumis. Toutefois, cela fera l’objet d’un prochain article !

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